Plancher collaborant : principes, pose et tarif

Plancher collaborant : principes, pose et tarif

13 octobre 2022 0 Par Yvon Masson

Le choix d’un plancher est souvent complexe avec les nombreuses techniques proposées. Le plancher collaborant est adapté à tous les types de bâtiment. Voyons dans cet article les nécessaires à savoir sur les caractéristiques, l’installation et le prix d’un plancher collaborant.

Quels sont les principes d’un plancher collaborant ?

Le plancher collaborant est constitué principalement de béton et d’acier. Lors des travaux de construction et de rénovation, on peut l’utiliser en tant que charpente métallique, plancher en métal, ou plancher entre les étages et au niveau du rez-de-chaussée. L’acier, étant résistant en traction et léger, se combine parfaitement avec le béton qui est résistant en compression. En assemblant les deux matériaux, on obtient un sol en béton très résistant et moins lourd, doté d’une capacité de charge élevée.

En gros, le principe d’un plancher collaborant se base sur l’absorption des efforts de compression par la partie supérieure où se situe le béton, et sur l’absorption des efforts de traction par la partie inférieure de l’acier.

Le bois est également un excellent matériau qui résiste à la traction. Dans ce cas-là, on parle de plancher collaborant en bois. Il s’agit de la même méthode, mais on utilise plutôt des poutres en bois liés par des goujons d’ancrage pour béton.

Les avantages d’un plancher collaborant

Beaucoup de constructeurs préfèrent aujourd’hui le plancher collaborant, notamment à cause de ses nombreux avantages comme :

  • Une facilité et une rapidité d’installation (deux fois plus rapides que la pose d’un plancher à dalle pleine) ;
  • Les matériaux utilisés se découpent facilement ;
  • Il s’adapte à tous les types de revêtement de sol et de plafond ;
  • Il ne coûte pas cher par rapport aux autres planchers ;
  • Une forte capacité de charge avec une épaisseur de dalle entre 8 à 30 cm et une largeur maximale des bacs de 1 m ;
  • Une bonne résistance au feu.

Comment installer un plancher collaborant ?

Pour réaliser un plancher collaborant, l’intervention d’une entreprise spécialisée est nécessaire. Il est quand même important de savoir les étapes à suivre :

  • Fixer les poutres métalliques (UPE ou IPE), ils sont à sceller directement dans les murs porteurs ;
  • Fixer les poutres métalliques sur le bac collaborant, avec des crochets métalliques et des vis perceuses sur les bords ;
  • Adapter les dimensions des tôles à la superficie de la pièce.
  • Positionner les tôles les unes sur les autres ;
  • Poser le treillis soudé et le coffrage avec des planches en bois ;
  • Faire couler du béton dosé à ~400 kg/m3 de ciment avec 25 % de sable et 25 % de gravillons sur 5 cm minimum sur le bac acier ;
  • Vérifier le niveau de stabilité du béton avant qu’il ne sèche ;
  • Attendre que le béton sèche complètement, environ un mois ;
  • Pour améliorer l’isolation, on peut ajouter une couche isolante sur la partie intérieure du plancher collaborant avant d’installer le plafond et le revêtement du sol.

Combien coûte la pose d’un bac collaborant ?

Par rapport à un plancher classique, le prix d’un plancher collaborant est plutôt abordable.

Le coût dépend essentiellement de ses configurations (l’épaisseur, l’existence ou non de poutres), mais généralement, le prix d’un plancher collaborant varie entre 50 à 200 €/m² pose incluse.

Pour conclure, on peut dire que le plancher collaborant est un excellent choix pour remplacer la dalle en béton classique à cause de sa légèreté. Dans le cas des travaux de rénovation de plancher, il sera préférable de contacter un expert pour étudier la capacité de charge des murs porteurs avant de passer aux travaux.