Guide pratique pour réussir l’isolation d’un mur en parpaings
L’isolation des murs est essentielle pour optimiser le confort au sein d’une habitation. En effet, une pièce bien isolée permet d’économiser l’énergie et de se protéger des nuisances sonores provenant de l’extérieur. Les travaux de construction ou de rénovation sont des opérations délicates et il est préférable de céder la tâche à des entreprises T.C.E. afin de garantir la qualité du travail. Toutefois, voici quelques astuces pour vous aider à réussir l’isolation d’un mur en parpaings. Mais, avant de donner les techniques d’isolation, il est de mise de décrire le parpaing de manière générale.
Le mur en parpaings : généralité
Le parpaing est un mot issu de l’origine latine perpetaneus et qui signifie littéralement ininterrompu. C’est un matériau clé pour réaliser des travaux de construction depuis les années 50, notamment pour la création d’un mur. En effet, le parpaing présente deux côtés tables, ce qui permet de réaliser en même temps les deux faces d’un mur. Ce matériau préfabriqué est fourni selon différentes tailles, mais en moyenne, il a un ratio de 5 : 22. Physiquement, il se présente sous la forme d’un bloc de béton creux. Pour la fixation, les maçons disposent les parpaings en rang sur un lit de mortier ou un lit de colle. En plus de cette facilité de pose, le parpaing est aussi un matériau très résistant et supporte bien les intempéries, et ce, sans mentionner sa non-inflammabilité. Il existe actuellement des parpaings tout-en-un qui sont dotés d’éléments supplémentaires thermiques pour éviter les dépenses en isolation, notamment le polystyrène ou de la laine de roche. Toutefois, ce type de parpaing constitue un simple complément de l’isolation principale, car il ne satisfait pas la réglementation thermique qui est comprise entre 4 et 40. Précisons que sa capacité de résistance thermique n’est qu’au niveau 2.
L’isolation d’un mur en parpaings par l’intérieur
L’isolation d’un mur par l’intérieur ou ITI est certes pratique, mais cette opération réduit l’espace habitable. Il est possible de réaliser l’opération en suivant deux méthodes bien distinctes.
Le doublage thermoacoustique
Ce premier concept consiste à coller directement au mur un matériau complémentaire. Il s’agit d’un composite en polystyrène obtenu à partir d’un mélange d’isolant et de plâtre. Notons toutefois que le polystyrène est facilement inflammable. De la terre est alors associée à ce mélange afin de réduire les risques d’incendies. Par ailleurs, ce type d’isolation est très efficace sur le plan thermique comme sur le plan sonore.
L’utilisation d’une contre-cloison
Il s’agit ici de poser une cloison en plâtre devant le mur en parpaings avant de procéder à une finition de recouvrement, notamment du papier peint ou de la peinture. Toutefois, il est important de laisser un petit espace entre la cloison et le mur afin de permettre d’incruster un isolant entre eux. Il est aussi important de choisir cet isolant selon ses capacités. Même si la laine de roche est propice pour ce type d’opération, il est fortement conseillé de recourir à des isolants écologiques comme le chanvre, l’ouate de cellulose ou la fibre de bois.
L’isolation d’un mur en parpaings par l’extérieur
Ce procédé offre de nombreux avantages comme l’économie d’énergie et l’amoindrissement des risques d’incendies, et en plus, cela ne réduit aucunement l’espace habitable. De plus, cette technique répond bien à la réglementation thermique RT 2012. Voici deux manières de réaliser l’isolation par l’extérieur.
L’usage de bardage en PVC
Le bardage en PVC est facile à poser, durable et très résistant. Le PVC permet aussi une personnalisation de la finition de l’ouvrage. Vous pouvez choisir un bardage rapporté, formé par un isolant et un bardage ou bien utiliser un bardage à double peau, où l’isolant sera placé entre deux bardages. Les isolants les plus courants pour ce type de réalisation sont le liège expansé, la laine de roche ou de verre, ou même la fibre de bois.
L’ITE sous enduit
Les panneaux isolants en polystyrène expansé sont directement collés au mur en parpaings. Le tout sera ensuite recouvert d’un treillis de fibre de verre à coller par-dessus ou à maroufler dans un sous-enduit. Il suffit ensuite de procéder à la finition en utilisant un enduit à base de chaux et de ciment ou bien de se servir de résines synthétiques. Il est aussi conseillé d’utiliser de la laine minérale de type GR30 de 90 mm ayant une résistance de 3 m² K/W.
Notons que beaucoup d’autres techniques peuvent être utilisées pour isoler un mur en parpaings. Toutefois, ce type de travaux exige des compétences spécifiques. Il est donc indiqué de confier la réalisation à des professionnels expérimentés.